On passe en mode touriste à la recherche de magasins pour faire un peu de lèche vitrine. Ca fait bizarre. C'est juste chiant qu'il pleuve encore et toujours sur cette ville. Reykjavik et peut être une belle ville sous le soleil, mais on n'aura pas l'occasion de le voir.
On part donc pour une journée, que l'on pourra qualifier de journée "craquage". Premier craquage, vu la pluie, on décide de prendre le bus pour rejoindre le centre ville. Et aussitôt arrivé, on fait les boutiques à la recherche d'un pull en laine de mouton. Et vu les prix, on ferait là un énorme craquage. Après plus de 2 heures à errer dans les 2 rues commerçantes de la ville, Lioch craque pour un superbe pull...à 150 euros. Ca fait mal, mais il l'a mérité, après toutes ses galères "rotuliennes". Pour poursuivre, on décide de craquer pour un resto ce midi. Mais, ici, il n'y a pas grand chose à part des burgers, ou des hot dog. On feuillette donc le routard et on opte pour un burger, le long du port. La bicoque ne ressemble à rien, mais c'est plutôt bon et surtout...super gras, mais, après 35 jours de privation, on peut se permettre. On repart faire un tour en ville, mais l'intérêt de Reykjavik et inversement proportionnel à la beauté du reste du pays. Une fois que l'on a parcouru les 2 rues commerçantes et qu'on est passé devant la cathédrale, on a fait le tour.
On rentre donc au camping et là, je craque encore pour la bouffe. je me mets le nez dans les paquets de gâteaux chocolatés et, je ne peux plus m'arrêter pendant presque 1 heure. Je viens de découvrir ce que peut être une crise de boulimie. Et ç a peut faire peur. Moi je sais que je peux me permettre mais quand même. Je n'achèterai plus rien de ce genre avant de repartir. En même temps, quand on a rien à faire et qu'il pleut, et bien, sous la tente, on mange.
Après le repas du soir, on décide de retourner en ville pour aller boire une pinte dans un bar. On trouve un bar et, en plus, c'est happy hour et donc, on finit par boire 3 pintes. On prend de la bière danoise car la bière islandaise n'est vraiment pas top. On passe un vrai bon moment à discuter de tout et de rien. On se croirait chez nous, entre pote, ou pendant une soirée interclub comme on en a tant fait. Et ça fait du bien de se faire une soirée "normale". On rentre à 1 h 30 du mat, et, pour rien vous cacher, je suis un peu "blindé". 35 jours à marcher et à rien manger a laissé des traces. Mais, cet état de légère ivresse est assez agréable. Cela me ramène doucement à la vie normale et c'est ce à quoi j'aspire en ces derniers jours dans ce pays. Je vais donc me coucher en ayant passé une bonne journée malgré la pluie. Demain, par contre, rien de prévu, et j'ai peur de bien m'ennuyer. mais on verra.
Une des deux rues commerçantes de la capitale. Un des rares intérêts de la ville.